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Aramis

20 juin 2009

Artémis

Bonjour à toutes et à tous,


Il y a un an j’ai fait une rencontre qui a totalement changé ma vie. Je dialoguais depuis quelques mois avec une personne que j’avais appris à apprécier. Je savais que ce dialogue amical pouvait déboucher vers une relation beaucoup plus intime et forte. Toutefois, je faisais en sorte d’en rester à une belle relation amicale. Je devinais qu’elle aussi de son côté hésitait à peut-être laisser évoluer notre relation. Elle faisait du BDSM depuis peu, elle est soumise mais n’imaginez pas une personne sans force de caractère. Elle a une grande force de caractère, j’apprécie ses qualités humaines et nous partageons beaucoup de valeurs communes. Bref, j’ai apprécié la personne avant de savoir que j’aimerais la soumise. 

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Puis, une amie commune, responsable et fondatrice d’un forum, a organisé une journée barbecue avec l’équipe d’animation et quelques personnes qui se connaissaient au sein du forum. C’était il y a un an. Elle était là, j’y étais aussi (d’accord, ce n’était pas un hasard). Et alors ce fut une évidence, il ne fallait pas retenir nos penchants. D’autres personnes présentes avaient senti que quelque chose était en train de se produire. Depuis peu, j’étais disponible, je le lui ai fait comprendre. Elle même était en train de mettre fin à sa relation avec son Dom. J’en profite pour saluer son ancien Dom, une personne droite et pleine de qualités. Une fois disponible, elle m’a fait sa demande et j’ai accepté avec une grande joie.

Cela fait donc un an que j’ai le bonheur de vivre cette relation avec cette femme qui est ma soumise. Nous avons pris notre temps (8 mois) avant de nous engager l’un envers l’autre d’une façon à la fois solennelle et durable au cours d’une cérémonie de remise de collier. Depuis cet engagement mutuel elle porte un collier qui symbolise notre lien. Mais au delà de cette symbolique la réalité est que nous avons une relation forte, complète, que nous voulons durable, ou nous sommes tous les deux très investis.

Je parle de BDSM sur ce blog, c’est pourquoi dans cet article je présente notre relation sous cet angle, mais véritablement il ne s’agit pas que de BDSM. Ne vous y trompez pas chers lecteurs, Au cours d’une existence, on ne rencontre que quelques personnes avec qui il est possible de vivre et bâtir une vraie relation. J’aime la soumise parce que j’aime la femme qu’elle est.  Parce que c’est elle et parce que c’est moi, il est question de BDSM mais ce n’est pas là l’essentiel, vraiment pas. Il s’agit d’harmonie entre deux personnes, de respect mutuel, il s’agit d’être et de vivre tout simplement. Par pudeur, je n’en dirai pas plus au sujet de nos sentiments respectifs ou au sujet de notre intimité. Quelques amis sont au courant de notre relation. Cet anniversaire était l’occasion pour moi d’écrire un article sur ce que je vis depuis un an, sur ce que nous vivons depuis un an.

Bien qu’elle n’ait aucun blog ou site sur le net, certains d’entre vous connaissent artémis, c’est d’elle qu’il s’agit. Ma chère artémis, ma tendre soumise, voici notre relation dévoilée au monde d’internet. A ceux qui fréquentent le même forum que nous et qui connaissent son avatar, l’image qui ponctue cet article dira quelque chose.

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Amitiés,



Aramis

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18 novembre 2008

Une expo photo à voir

Bonjour à toutes et tous,

Je vous signale et je vous recommande une exposition de photographies à laquelle participe Perséphone. Perséphone, photographe de talent, est la personne qui a réalisé la bannière et le graphisme de mon blog . C'est une femme pleine de talent et d'énergie. je vous invite donc à voir l'expo à laquelle elle participe. C'est à Paris et n'oubliez pas d'aller voir son site (http://persephonehades.canalblog.com/)!

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Amitiés,

Aramis

19 octobre 2008

LES LIMITES EN BDSM

Bonjour à toutes et tous,

Je reprends la plume pour saluer les lecteurs de ce blog. Je reconnais que je n’écris pas souvent ici mais je reviendrai publier des textes sur ce blog. Pour commencer je voudrais vous signaler un fil de discussion sur le forum de prévention « Abus-bdsm ». En effet le sujet est important pour une pratique sécurisée. Le thème abordé est celui des limites à respecter lors dune activité BDSM. La quasi totalité des fils de discussion sont en accès libre sur ce forum, vous pouvez donc aller vous y informer facilement. Si vous voulez participer en revanche, il faudra vous inscrire.

Voici le lien donnant accès à ce sujet parlant des limites en BDSM :

http://www.bdsm-ou-abus.org/viewtopic.php?p=2653#2653

Pour finir quelques photos bien sympathiques pour réchauffer ce dimanche après-midi d’automne.

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Amitiés,

Aramis

20 juillet 2008

Bonnes vacances

Je vous souhaite à tous d'excellentes vacances. Nous nous retrouverons bientôt ici ou ailleurs pour échanger sur ces sujets qui nous sont chers.

Amitiés,

Aramis

16 décembre 2007

10 000 visiteurs, bienvenue chez vous !

Bonjour à toutes et tous,

La barre des 10 000 visiteurs est passée mais comme je suis du genre à ne publier que des textes qui me semblent suffisamment travaillés, je publie peu. Et voilà, en plus, je suis très occupé (et ce n’est pas désagréable d’ailleurs…).

Alors en bref, je m’occupe d’abord de celles et ceux qui font partie de ma réalité, amies (ou plus) et amis. Je participe toujours comme modérateur au forum crée par Isa (http://bdsmouabus.monforum.com/portal.php). Et s’il me reste un peu de temps (mais il m’en reste peu) je publie ici.

Je reste présent croyez-le bien mais il faut profiter du présent et vivre la réalité a toujours eu ma préférence. Internet est pour moi un moyen de communication et pas autre chose. Alors je vous dit à très bientôt pour d’autres textes.

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Et n’oubliez pas : pensez BDSM sécurisé, sain et consensuel !

Ah encore une chose,  le seul site d'Aramis est ici. Pour me contacter vous avez mon addresse mail ou ma fiche contact sur le forum abus... Je ne suis nulle part ailleurs.

Une dernière image pour les soumises qui ont été sages (enfin, tout dépend ce qu'on apelle "sage")                                                                               

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Amitiés,

Aramis

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21 octobre 2007

Petits échanges entre amis

Bonjour à toutes et tous,

Voilà, mon papier sur le safeword était quasiment prêt seulement le sujet vient d’être lancé sur le forum abus-bdsm. Alors allez déjà lire ce qu’il se dit là-bas sur le sujet et participer aux échanges. http://bdsm-abus.positifforum.com/la-securite-f17/le-safeword-t249.htm#4701. Je posterai mon article plus tard.

Alors quelques petites nouvelles d’un autre ordre. Commençons par des statistiques. Je n’en parle jamais alors pour une fois allons-y. Depuis septembre il  y a en moyenne 40 à 50 visiteurs par jour et chaque lecteur regarde en moyenne 6,5 pages du site. Et bien cela me va parfaitement. Je vais continuer à étoffer les pages du blog et lorsque le contenu sera plus conséquent je rechercherai peut-être des référencements pour avoir plus de visiteurs.

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Enfin, je vais faire une petite réponse ici aux derniers commentaires postés sur le précédent article. Plutôt qu'une réponse, il s'agit d'un échange car c'est tout l'intérêt d'un blog : pouvoir échanger avec ses amis et ses lecteurs.

A Elle_à_Lui et Valmont : Oui c’est vrai le Québec était en avance sur nous dans la diffusion nécessaire d’une image positive et saine des personnes soumises en général et des femmes soumises en particulier. Merci d’avoir complété si utilement mon article. Chère Elle_à_lui, il est vrai qu’avant Aurora de nombreuses femmes ont crié, comme vous le dites avec humour « stop à la soumise carpette ». Et vous et moi savons que ce n’était pas facile.  Vous (et vos consœurs d’avant Aurora) avez courageusement lutté pour montrer qu’une soumise est avant tout une femme et qu’elle est là pour s’épanouir et non se faire détruire. Maintenant comme l’a dit Perséphone, il n’y avait pas de site Web en France sur ce thème si bien que je ne vous connaissez pas à l’époque. D’ailleurs moi, en ces temps là, je me contentais de vivre ma vie de mon côté sans trop me poser de questions et simplement en essayant de me comporter loyalement et correctement.

A Perséphone et à Lui : Je vous remercie de ces mots qui me touchent. Vous savez j’essaie juste de mettre des mots sur des choses qui me semblent des évidences et de les faire partager à mes lecteurs.

Au Duc Léto : Mon cher ami j’ai bien lu votre maxime Zen. J’avoue que je ne comprends pas très bien le rapport avec moi. Je n’ai jamais mis un pied dans un monastère. Mais si on va par là, il y a un film qui s'appelle la 36ème chambre qui traite de ce sujet et qui est passé sur ARTE récemment dans le cadre d’un cycle sur les films chinois. Je préfère la conclusion de ce film là.

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Ma chère Calypso, ce que vous dites est superbe alors permettez-moi de le recopier intégralement. Peut-être est-ce le moment pour vous et votre Dom justement de relire ces lignes et d’en apprécier toute la douceur et la profondeur chère Calypso. Vous écrivez :

« Cher Aramis, Il est vrai que je suis toute novice dans le BDSM, et soumise depuis 7 mois grand max' mais ma soumission ne m'a jamais semblé être en mesure d'être un obstacle à ma liberté d'être humain. Il me semble au contraire n'avoir jamais été moins contrainte que depuis que j'assume mes envies D/s dans le miroir le matin en me maquillant. Cela me donne des ailes et me renforce tant dans mon travail que dans ma vie sociale. De plus, cela me permet de mieux me connaitre, avec mes failles et mes limites.
Voilà, juste quelques pensées un peu en désordre.

Amitiés
Calypso »

Chère Calypso continuez… dans le bon sens. Communiquez avec votre  "Lui" surtout. Il a besoin de savoir pour réussir.

Voilà, j’en ai terminé pour aujourd’hui.

Amitiés,

Aramis

9 octobre 2007

Divagations et réflexions

Bonjour à toutes et tous,


Je vous écrit juste un petit post en passant. Je n’ai pas disposé d’assez de temps pour écrire un article assez fouillé sur un des sujets que je traite habituellement. Je vais donc répondre ici, ou plutôt qu’une réponse, préciser ma pensée sur un point ou deux. J’aurais pu le faire dans la rubrique « commentaires » de mes articles précédents mais finalement je vais en faire un petit article.

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On me demande pourquoi il est nécessaire de reprendre des choses qui semblent « évidentes » pour beaucoup, ou plutôt qui semblent aller d’elles-mêmes sans qu’il soit nécessaire de les formuler. Fondamentalement je ne suis pas de cet avis. Je crois que le BDSM a souffert trop longtemps d’une approche générale qui l’a présenté comme une pratique très intellectualiste, du moins en France, ou simplement comme un prolongement de pratiques « libertines » (le mot « libertine » étant pris avec sa signification « moderne »). Et par le fait le BDSM était présenté comme allant de soi. Or il n’en est rien. Je respecte totalement ceux qui ont une vie heureuse et qui s’épanouissent dans leur passion. Mais dès qu’on entre dans la pratique de cette activité de toute façon il y a des choses qu’il faut apprendre. J’ai déjà écrit un texte sur l’importance de l’apprentissage initial quelque soit le domaine (BDSM ou non) pour une personne. On ne peut pas écrire et lire partout que c’est à chacun de se faire son opinion en cherchant ses informations et en même temps expliquer que les-dites informations vont de soi. C’est sur la base de ce constat (entre autres choses) que ce blog a vu le jour. Des centaines et des centaines de pages dans d’autres langues que la notre expliquent comment on fait une rencontre en toute sécurité, comment on s’y retrouve dans tous les champs différents du BDSM en fonction de nos besoins. Or en Français, seuls quelques auteurs ont fait l’effort de rédiger une présentation de ces mêmes éléments.

J’ajouterai que côté « soumises » il a fallu attendre Aurora pour qu’enfin une voix différente se fasse entendre et que les femmes puissent se rendre compte qu’on pouvait être femme, être soumise, être intelligente , respectée et bien dans sa vie. Auparavant, ce n’était que pathos et dévalorisation à tous les étages dans la façon dont les soumises étaient présentées sur le net. Aujourd’hui d’autres femmes soumises osent montrer une image de soumise  libre, forte et respectée. Ceci étant il est clair que du chemin reste à faire pour que les images et les textes véhiculés un peu partout permettent à tout un chacun de se positionner dans une pratique qui lui convient et qu’il ait les informations nécessaires à une pratique sécurisée. Comme me l’a écrit « m » il convient de remettre 100 fois son ouvrage sur le métier.

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Je prolongerai ce petit texte en parlant d’humanisme, de philosophie et de sagesse. Là il ne s’agit plus de BDSM, mais de démarche personnelle ou de réflexion individuelle. Oui, notre chère Volcane a raison lorsqu’elle m’écrit : « Sagesse et Philosophie sont cependant synonyme initialement ( philo/sophia = amour de la sagesse)...Une philosophe, amoureuse de la sagesse et de la connaissance (ce qui englobe toutes les sciences, humaines, épistémologiques, scientifiques, artistiques etc...) ». Seulement depuis bien longtemps une seule personne n’est plus capable a elle seule d’assimiler toutes les connaissances humaines. Cela a eu logiquement pour conséquence que les philosophes (au sens restreint et moderne du terme) ne comprennent pas grand chose aux implications des notions scientifiques modernes. De même les scientifiques actuels sont incapables d’utiliser efficacement les thèmes de la philosophie moderne. Je pourrais faire la même démonstration en parlant de sciences humaines etc… Bref, si moi je parle de sagesse, c’est que la sagesse d’une personne ne dépend pas de la quantité d’information qu’elle est capable d’assimiler. Accepter le fait qu’on ne peut tout savoir (d’une part la somme des connaissances humaines est immense et d’autre part elle reste imparfaite) ce n’est pas se complaire dans une impossibilité à progresser en tant que personne. En effet, acquérir une certaine sagesse, c’est à la portée de tous. Certains sont plus doués que d’autres pour cela c’est évident. Mais que cela passe par le dialogue, que cela passe par des connaissances et des concepts ou que cela passe par une expérience vécue, tout le monde est capable d’acquérir une certaine sagesse. Il n'y a donc pas ceux qui savent d'un côté et les autres, il ya ceux qui savent vivre... et les autres, ce qui est très différent. Oh ! Cette réflexion personnelle sur ce thème ne va pas très loin. C’est juste une petite chose que je me suis dite à moi-même et que je vous fais maintenant partager.

Alors Volcane a ajouté autre choses dans son commentaire (j’en profite pour la remercier d’ailleurs) : « Le savoir, comme le sm...n'a d'autres limites que soi-même et notre degré d'ouverture. Et bien sûr il implique, comme vous le dîtes très justement, une "conscience" tout comme la pratique de jeux sm, conscience et attention à soi et à l'autre, autrement dit "humanisme". »

C’est extrêmement intéressant et cela prolonge mon propos précédent. L’humanisme… Oui c’est pour moi une évidence. L’humanisme est une valeur à laquelle je tiens. J’espère que cela transparaît dans mes textes. Toutefois, c’est une notion bien vague… Pratiquer avec « humanisme », cela veut dire quoi ? C’est tout comme pratiquer avec « respect » ? Il est juste de dire que si on ne pose pas de limites « a priori » à la pratique (autres que "soi-même" et son degré d’ouverture), la pratique ne peut être sécurisée qu’a condition de contrebalancer cela par une « conscience » personnelle (au sens de « Science sans Conscience n’est que ruine de l’âme »), une éthique ou un humanisme à toute épreuve. Je crois comprendre que c’est le sens des propos de Volcane. Je le répète je conçois que cette approche puisse se justifier mais je ne la partage pas. J’aime à penser que je suis humaniste, toutefois je préfère que les limites de ce qu’il est possible de faire ou pas (dans l’absolu) soient posées et bien comprises à l’avance. Une espèce de « cadre » éthique si on veut. La définition de ce cadre repose entre autre sur une vision humaniste de l’être humain, mais aussi sur la réalité des recours contre les dérives possibles et de la désignation claire du responsable d'un abus (ce qui suppose de définir ce qui est abusif). Mon expérience, mes dialogues, m’ont toujours montré que ne pas poser de limites a priori (autres que reposant sur la capacité d’un ou de plusieurs individus de prendre du recul par rapport à une situation) n’était pas une solution de sagesse. Je me situe dans une approche disons plus « épidémiologique », plus sociologique ou pragmatique, que philosophique dans ma description de l’univers BDSM. D’ou aussi mon choix du mot « sagesse » dans mon commentaire. Par conséquent, il y a bien des limites à respecter autres que liées à la volonté des individus dans le BDSM car tout cerveau peut déraper un jour. Il y a des limites légales aussi car tous les êtres humains ne sont pas bienveillants et il y a des limites autres que celles que nous fixons nous-mêmes parceque personne ne mérite d’être une victime.

Amitiés,

Aramis

4 octobre 2007

Coïncidence ou imposture ? un autre Aramis !

Ah, Il fallait bien que ça arrive un jour… On vient de m'avertir qu'on trouve des "posts" d'"Aramis" dans des endroits ou je n'écris JAMAIS. Bien évidemment cela peut être une simple coincidence (et renseignements pris c’en est une).


Alors que tout le monde le sache ! Je n'écris QUE sur mon blog  http://aramisbdsm.canalblog.com/, sur le forum abus-bdsm http://bdsm-abus.positifforum.com et éventuellement sur le forum EAVP ou je suis inscrit. Je mets aussi des commentaires sur certains blogs BDSM d’amis que je connais mais c’est tout !


Nul part ailleurs (et surtout pas là ou on m’a dit avoir vu mon pseudo) vous ne trouverez de message qui soit de moi !

J’ai pour règle d’avoir clairement positionné ce que je fais sur internet. Je fais un blog personnel qui s’adresse à des gens intéressés par les même sujets que moi et c’est tout.  Cela ne va pas au delà ! Ma seule action  en dehors de cela est auprès du forum bdsm-abus en tant que modérateur et uniquement dans ce cadre.  Veuillez me signaler tout message en dehors de ce cadre qui pourrait sembler écrit par une personne m’ayant subtilisé mon pseudo. D’avance, Merci.

J’allais ce matin (on est vendredi) creuser un peu la question quand j’ai trouvé un commentaire de Jessica qui me donnait l’explication. Elle a effectivement trouvé un blog rédigé par une personne dont le pseudo est Aramis. Il s’agit d’un blog qui traite de questions de société et de politique. Il semble bien que ce soit lui qui ait posté sur le site « d’Arrêt sur Images ». Un pseudo n’est pas une propriété privée, loin de là. Seulement un post signé « Aramis » et qui parle de l’affaire Alègre et des « affaires » de Toulouse, avouez que qu’un lecteur lambda pourrait se demander si ce n’est pas moi qui l’ai rédigé. Et bien non.  Alors concernant cette affaire, ou les affaires de Toulouse (forcement, je m’en suis tenu informé), je vous suggère si vous voulez vous informer d’aller sur le site de l’association des familles des victimes http://www.stopaloubli.org/ . Pour être franc, j’ai moi aussi été déçu par le débat sur France 2 qui ne parlait pas des vraies victimes de l’affaire Alègre n°1 ou des dysfonctionnements judiciaires à Toulouse (voir le site de stop à l’oubli).

Voilà une chose qui semble donc claire, j’ai ré-édité mon post pour  apporter ces quelques précisions.

Et Merci de votre aide les amies, vous êtes des filles géniales ! Je laisse la photo de fessée, l’enlever ça ce serait une punition.

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Amitiés,

Aramis

30 septembre 2007

Les 7 révélations

Bonjour à toutes et tous,

Au cours de l’été un jeu a couru sur les blogs. Il s’agissait, pour l’auteur d’un blog,  de révéler 7 secrets le concernant. Une fois cela fait, l’auteur en question « mouillait » 7 de ses amis qui a leur tour devaient en faire autant.

Et moi c’est une auteure qui ma mis dans ce coup là. J’ai nommé, Perséphone. Je vais donc vous révéler, bien tardivement 7 secrets sur moi-même. J'espère que mes admiratrices se sentent déjà toutes troublées à l'idée d'en savoir un peu plus sur mon auguste personne... Hein ? Non, Ah pas du tout ? Oui bon ben on a le droit de rêver un peu quoi. Alors voici des scoops que vous ne verrez même pas dans Paris-Match, Voici ou Gala, car j'ai refusé les interviews.

Secret n°1 : Je me suis rendu compte des envies BDSM entre l’âge de 13 et 15 ans. Voilà, c'est dit et on ne me posera plus la question je pense.

Secret n°2 : J’ai commencé concrètement à pratiquer à l’âge de 20 ans. Par "concrètement", j'entends bien des travaux pratiques suivis avec une partenaire bien réelle (je sais que c'est redondant, mais comme cela j'espère que le message est bien passé).

Secret n° 3 : J’ai beaucoup pratiqué les jeux de rôles dans ma jeunesse (ah ! Merci Tolkien et Garry Gigax !)

Secret n°4 : Les genres littéraires que je préfère sont la SF et l’héroic fantasy, mais je n’ai plus trop le temps d’en Lire (Aïe ça se gâte, dans le BDSM en général, il vaut mieux aimer le dernier mouvement littéraire à la mode).

Secret n°5 : Je préfère la science à la littérature et aux arts en général. Je préfère la psychologie à la philosophie, mais par dessus tout je préfère la sagesse. Ben oui la science sans sagesse, ça ne mène nulle part. Ceci étant, aimer la science c’est aussi savoir qu’on ne saura jamais tout.

Secret n°6 : Je vais dire un peu l’opposé de ce que je viens d'écrire. Parfois un poème, une photo ou une peinture me touchent particulièrement. En fait dans ce domaine, je suis très instinctif.

Secret n°7 : J’aime les femmes et le bonheur… Ah ? Vous vous en doutiez ?

Amitiés,

Aramis

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24 septembre 2007

LES CODES DE SECURITE EN BDSM (1)

J’ai repris en partie des textes venant d'un site dont je vous donne le lien : http://maitresse-ange.hautetfort.com/. Ceci étant il semblerait que l'inspiration initiale (en français) vienne de chez http://mehere.free.fr/alamut/. De toute façon on traite de choses basiques là donc qu'on retrouve partout.

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1. POURQUOI LES CODES DE SECURITE ?

Toute pratique en BDSM peut comporter des risques physiques ou moraux. Pour pouvoir réagir au plus vite tout en ne bridant pas le déroulement d’une séance, deux outils ont été mis au points : Le «safeword» ou mot d’arrêt, ainsi que son équivalent gestuel («safesignal») et le code des couleurs. Disons que l’emploi d’un safeword est obligatoire (garantie de la consensualité des actes) et que celle du code des couleurs est facultative mais elle comporte énormément d’avantages. Rappelons-le sans safeword, un « non » reste un « non ». Sans safeword, vous entrez dans un monde flou ou personne ne sait vraiment si ce que vous faites est une activité entre adultes consentants ou bien si c’est quelque chose qui peut déraper à tout instant vers un acte non consensuel. Le rôle du safeword est qu’une fois prononcé par la personne soumise, l’activité doit immédiatement cesser et la personne doit être libérée de ses liens éventuels. Que la raison de l’arrêt soit liée à son envie de cesser  l’activité ou qu’il y ait un problème de sécurité, peu importe, toute prolongation de l’action, une fois le safeword prononcé, serait une agression physique, bref une action non consensuelle et pénalement répréhensible. Nous verrons comment l’utiliser et comment ne pas le détourner de son usage. Si un Dominant refuse d’employer un safeword, vous pouvez douter de sa volonté de rester consensuel avec vous… C’est probablement quelqu’un qui va essayer de vous manipuler ou d’instaurer un climat malsain de crainte dans votre relation. Donc fuyez-le ! Evidemment, si un Dominant ne respecte pas un safeword, il ne s’agit plus d’un Maître ou d’une Maîtresse, mais juste d’un agresseur sexuel. Voilà, c’est dit ! Le code des couleurs répond lui au besoin très simple de savoir s’il faut intensifier la pratique (elle s’ennuie la soumise là ?) ou de ralentir l’allure. En effet, les réactions du partenaire ne sont pas toujours évidentes à interpréter. Le code des couleurs permet donc de se renseigner sur le ressenti de la personne soumise rapidement et sans gêner le déroulement des activités en cours.

Sans l’utilisation de ces codes de sécurité (code des couleur et safeword), le ou la soumise ne s’abandonneront jamais totalement, et sans abandon et mise en confiance totale il ne peut être question de séance réussie. En effet comment plonger au cœur d’une séance, tant qu’il y aura une partie, de l’esprit de votre partenaire soumis  qui se posera la question de la préservation de son intégrité physique ou mentale. La confiance, si elle se sait méritée, est la seule clef qui ouvre la porte qui permet de pratiquer pleinement. Or, ces codes de sécurité sont les outils concrets qui permettent à un Dominant, non seulement de prouver à la personne soumise qu’elle mérite sa confiance, mais aussi d’estimer précisément le ressenti de la personne soumise au cours d’une activité. Comment Dominer au mieux si on se demande toujours quel est le ressenti de son partenaire ? Enfin, même au début, pour une petite fessée, vous verrez qu’employer ces codes de sécurité vous aidera à progresser quelque soit votre rôle (Dom ou soum).

Lorsque la relation entre le ou la dominatrice et le ou la soumise sera fusionnelle, que leur relation sera forte et pleine d’empathie, donc réelle ; lorsque donc la relation sera effective ,  le ou la soumise n’utiliseront probabalement  plus que le code ROUGE et le SAFEWORD. Mais il est fondamental de comprendre que l’existence de ces codes est la preuve tangible que même si vous vivez des choses fortes avec votre partenaire, vous vous situez tous les deux dans le cadre d’une relation que vous voulez sécurisée, saine et consensuelle. Ce positionnement (distancié) est très important pour préserver votre intégrité psychologique.

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2. CODES DE COULEUR

L’emploi du code des couleurs est très simple. A tout moment, la personne Dominante pourra poser la question « Couleur ? » à la personne soumise, qui aura alors l’obligation de répondre par la couleur qui indique son état d’esprit du moment, en accord avec les codes décrits ci-après, et sans jamais mentir. Donc question : Couleur ? Réponses possibles : « Vert », « Orange » ou « Rouge ».

La personne soumise pourra également, si elle le juge approprié, donner spontanément à son partenaire des indications sur son état émotionnel à travers un de ces codes de couleurs. Dans l’idéal, les codes de couleur devraient être considérés comme des indications données en dehors de toute conversation, immédiatement oubliés, comme une lecture instantanée qui n’appelle aucune discussion, aucun commentaire, mais simplement une orientation pour la suite des évènements.

Vert

L’action peut continuer sans aucun problème, la personne soumise se sent très à l’aise. A là limite, peut-être faut-il intensifier la pratique. Le code « Vert » en revanche est approprié pour des période de repos.

Orange

L’action s’intensifie, en bien ou en mal, mais peut se poursuivre sans aucun problème. L’orange n’indique pas ici qu’il faut ralentir ou s’arrêter, mais plutôt poursuivre… en veillant toutefois peut-être à ne pas augmenter trop rapidement l’intensité de l’action. De par le paradoxe du BDSM, l’orange représente une sorte d’idéal… le vert pourrait signifier accélérer,  quand l’orange marquerait l’équilibre dans lequel la personne soumise se sent basculer dans la soumission, le fameux passage de pouvoir…

Rouge

L’action devient trop intense, et la personne soumise préfèrerait la voir se ralentir. Le rouge n’a pas valeur de safeword : si le plaisir du partenaire est de continuer l’action, voire même de l’intensifier, il en a le plein pouvoir, tout en sachant que son plaisir commence peut-être à se faire au détriment de sa partenaire. Toutefois, tant que le safeword n’est pas prononcé, l’accord est implicitement donné par la personne soumise pour que l’action se poursuive.

Il est à noter que le code « rouge » peut être utilisé par la personne soumise pour signifier à son partenaire qu’elle va peut-être prononcer son safeword : bien souvent en BDSM, une situation difficile à supporter est aussi une situation que l’on a des réticences à quitter, et l’activité peut alors devenir dangereuse… la personne soumise hésitera moins à dire spontanément « Rouge » – qui n’arrête pas l’action mais la ralentit – qu’à prononcer son safeword. Charge alors au dominant, selon l’action, de juger de la suite à adopter : continuer, ralentir, parler, placer un moment de tendresse…

Pourquoi est-ce que je décris d’abord le code des couleurs au lieu de parler d’abord du safeword ? Et bien parce qu’insidieusement, je suis en train de vous montrer que dans une pratique BDSM, qui doit être consensuelle, il n’y a pas de demi mesure. Toute personne soumise qui craindrait d’exprimer un ressenti, qui aurait peur de refuser ou de cesser une activité (craignant une punition en raison de son refus par exemple), et bien toute personne dans cette situation est victime d’un abus sexuel. Et oui ! On voit encore des soumises qui ont peur de dire «stop» ou «pas ça» parce que leur «Dom» les menace d'une «punition de représailles» par la suite. Il est évident que ce genre de procédé qui distille de la crainte est à l’opposé d’une pratique consensuelle. Or employer le code des couleurs, apprendre à l’utiliser, c’est vous mettre tout de suite en dehors du champ des abus potentiels. Et oui, puisque le principe est de baser son action sur le ressenti de la personne soumise, les deux partenaires se placent d’emblée dans le cadre d’une action sécurisée, saine et consensuelle.

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Amitiés ,

Aramis

A suivre : Le Safeword.

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